Kichevo

 
Kichevo se trouve à la moitié  de la Vallée de Kichevo.  Cette ville a une position géographique formidable et c’est un carrefour important pour quatre destinations : au nord à travers la pente Straza vers Gostivar, Tetovo et Skopje, au sud à travers Preseka vers Ohrid et Struga, au sud-ouest vers Demir Hisar et Bitola et à l`est tout au long la rivière Treska vers Makedonski Brod et de là-bas à travers Barbaras vers Prilep. Elle se relie à Skopje à travers Gostivar et Tetovo grâce au chemin de fer.
 
Kichevo se trouve à la moitié  de la Vallée de Kichevo.  Cette ville a une position géographique formidable et c’est un carrefour important pour quatre destinations : au nord à travers la pente Straza vers Gostivar, Tetovo et Skopje, au sud à travers Preseka vers Ohrid et Struga, au sud-ouest vers Demir Hisar et Bitola et à l`est tout au long la rivière Treska vers Makedonski Brod et de là-bas à travers Barbaras vers Prilep. Elle se relie à Skopje à travers Gostivar et Tetovo grâce au chemin de fer.
 
Vers la fin du XIXe et le début du XXe siècle à Kichevo avaient 5000 habitants environ, mais après les Guerres des Balkans le nombre de la population a diminué à 1000 habitants. Après la Seconde Guerre Mondiale le nombre de la population commence à augmenter en permanence. En 1948 il y avait 7280 habitants et en 1961 le nombre est 10324, en 1981-22 479, en 1994- 27 543 et à l`an 2002, la population a atteint un nombre approximatif de 30000 habitants. L`augmentation la plus grande est connue dans la période entre l`an 1961 et l`an 1981 quand la population est multipliée plus que deux fois.

 

D’Uskana à Kichevo

Le nom antique de la ville est Uskana. Des informations sur l`existence de la forteresse au dessous de la ville, aujourd`hui connue comme Kitino Kalé, existent au début de l'antiquité quand Uskana a été la ville frontalière de l'Empire Macédonien.

Pendant la période byzantine, la ville a été bien établie et représentait un centre militaire, administratif  et commercial  très important. Le tzar serbe Uros II y a demeuré en 1320 pendant les guerres serbe-byzantines. Quand les troupes byzantins quittent la ville et les serbes viennent au pouvoir, les écrivains voyageurs étrangers traversant la Macédoine au XIVe et XVe siècle la mentionnent comme Kritchovo ou Krtchovo, un nom probablement donné par les Slaves. Après l'invasion ottomane des Turcs en 1385, pendant la période ottomane la ville a été nommée comme Krchovo.

 

 
L’exploitation  minière  et l'industrie sont importantes pour l'économie. Pour le développement économique, l'existence des sites du fer et non-métaux dans l'alentour de la ville est cruciale et également par la construction du chemin de fer avec une voie normale en 1952 Kichevo devient une station de charge très importante dans l'ouest de la Macédoine.
 
Le Musée de la Macédoine de l'ouest

Le Musée de Kichevo, systématiquement et bien rangé, qui a rendu eternel le passe culturel et historique de cette région macédonienne, est ouvert le 11 octobre 1980 et le bâtiment date de 1892. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce bâtiment a été le siège de l'Armée de la libération de la population de la Macédoine. L'exposition permanente dans le Musée montre la lutte du peuple macédonien pour la liberté au XIXe et XXe siècle à travers des matériaux authentiques, objets, photographies, dessins, cartes, drapeaux, modèles, textes. Il y a une collection d’armes utilisées par le peuple macédonien tout au long de l'histoire. La plus grande partie du Musée est dédiée aux fresques et aux mosaïques.  Une collection ethno des habits traditionnels du XIXe siècle a été également faite.

Sauf la partie historique, le musée fait des recherches archéologiques. Pour réaliser cet objectif, il y a des travaux archéologiques dans le Monastère Knezinski, Miokazi et Karbunitza. Au musée il y a des activités dont son rôle est d’être auteur et organisateur des expositions.

La forteresse  Kitino Kalé

Kitino Kalé est un plateau spécifique à proximité de Kichevo. Pendant des siècles, il y existait un règlement principal, avec deux lignes de forteresses solides et quelques tours. L’une des tours existe toujours, et dans cette tour ont été trouvées quelques pièces de l’époque d’Alexandre le Grand et Justinian. La légende populaire dit que Kita, l’une des sœurs du Roi Marko, y habitait et c’est la raison pour laquelle la Forteresse est nommée Kitino. En 1741, sur une partie de la Forteresse a été construite l’Horloge de la ville, qui a été démolie en 1938 par les autorités serbes.  Au XIXe siècle dans la forteresse  demeuraient des personnes d’honneur et des managers turcs. Sur le plateau de la Forteresse aujourd'hui il n’y est resté que la base. Le reste étant en relativement bon état, se trouve en souterrain. A la Forteresse Kitino en 1968 a été construit un monument ossuaire à l’honneur des soldats de la Seconde Guerre Mondiale. Dans cette période là, la Forteresse redevient le centre de la ville. Aujourd'hui, c’est une localité archéologique et l’endroit est rangé dans la forme d’un parc. C’est un lieu agréable pour la recréation et la socialisation pendant la journée et pour les fêtes du soir.  La forteresse  est l’objet le plus intéressant à visiter de la présente région.

 
Eglise Saints Petar et Pavle (Paul)- L’unique église dans la ville ayant une longue tradition chrétienne
 
Les premiers lieux saints chrétiens à Kichevo sont mentionnés au Ve et VIe siècle. Dans le passé, à Kichevo il existait trois églises qui ont été détruites pendant l’Empire Ottoman. L’église Saints  Petar et Paul a été construite sur les bases d’un objet plus ancien en 1907 et a été consacrée en 1917. En 1943, un clocher a été ajouté. Aujourd'hui l’église est en train d’être reconstruite et également de nouveaux objets sont construits : un baptistère, une salle à manger, une bibliothèque. L’unité architectonique et sa monumentalité se reflètent dans l’extérieur et l’intérieur de la présente église.

Le monastère de la naissance de la Sainte Mère de Dieu- Immaculée (XIVe  siècle)

-          Un temple saint pour les deux religions : l’église du monastère est faite de la façon que sous le même toit il y a non seulement chrétiens, mais également des ornements musulmans.

Une partie de la croix du crucifiement de Jésus-Christ est sauvegardée dans les fondations du monastère, et également une partie de la présente croix existe dans les fondations des monastères Saint Jovan Bigorski et Saint Gjorgji le Gagnant  se trouvant au village de Rajchica à proximité  de Debar. Les chrétiens y croient et c’est une conclusion générale concernant  les monastères macédoniens et une raison de plus pour visiter ces temples saints.

 

 

 

Le monastère est dédié à la naissance de la Sainte Mère, et son nom général est Immaculée (provenant de la fête : Entrée de la Sainte Mère au Temple). Il a été construit en 1316 et se trouve près de Kichevo à la montagne Cocan, à 920 mètres d’altitude. Auparavant il a été connu comme Monastère Krninski selon le village de Krnino existant jusqu'au XIXe siècle qui se trouvait à proximité. Aujourd'hui c’est un monastère féminin.

En 1558 le monastère  a été brulé jusqu'aux fondations, et les moines ont réussi de se sauver grâce aux tunnels souterrains. Le monastère  avait un tampon dès l’an 1763. En 1848 tous les livres du monastère ont été brulés à ordre du métropolitain grec de la région de Debar, Meletij. Néanmoins, la prédication a continué d’être réalisée à la langue slave.

L’église actuelle date de l’an 1850. Le nouveau temple magnifique a été construit par des maitres miyaks du groupe de Dicho le Zograf qui a construit l’autel et son fils Avram, trentaines années plus tard, a fait les travaux aux fresques qui sont très belles.

La valeur de l’iconostase est énorme et également des livres de l’église parmi lesquels il faut mentionner Les quatre évangiles du XIVe siècle et Le Psautier du XVe siècle. Dans l’église il y a une source de l’eau sainte, consacrée à la Sainte Mère.

C’est dans le présent monastère que L’Eglise Orthodoxe Macédonienne a fait canoniser les premiers saints, les trois moins martyrs du XVIe  siècle.

Le premier Archevêque macédonien de l’ancien Archevêché d’Ohrid rétabli, Mr. Mr. Dositej, y est devenu moine pareil que le réformateur et l’éducateur Kiril Pejchinovikj. C’est dans ce monastère que le métropolitain de Polog et Kumanovo est devenu moine. C’est le membre unique du Saint Synode  de l’Eglise Orthodoxe Macédonienne qui a fait partie du Synode du Comité troisième national macédonien de l’église du 17 juillet 1967. C’est la date de la prise de la décision historique pour un rétablissement canonique de l’Autonomie complète  de l’Archevêché d’Ohrid par rapport à L’Eglise Orthodoxe Macédonienne.

 

Les gites magnifiques à plusieurs étages font que les visiteurs se sentent les bienvenus. Les sœurs s’occupent des fleurs, de l’espace vert, de la cour et également des biches domestiques.

La plus grande église de monastère en Macédoine se trouvant dans le complexe du monastère est dédiée à la Sainte Mère. Elle est divisée en deux parties : l’une représente un temple chrétien et l’autre représente un endroit musulman sacral sans fresques étant à disposition pour les besoins religieuses des gens pratiquant la foi de l’Islam.

La poterie de Vraneshtica

La communauté des potiers de Vraneshtica, comptant 30 maîtres environ, est la plus grande et la plus connue en Macédoine. Ils font continuer la tradition de cet artisanat durant cinq siècles se basant sur l’expérience et l’habilité de leurs ancêtres. Presque chaque deuxième famille de Vraneshtica  s’en occupe et ils sont tous les grands maîtres.

Vraneshtica se trouve à 12 kilomètres de Kichevo, au pied de la montagne Babasach, au bout de la vallée de Kichevo au sud, près de la route Kichevo-Makedonski Brod à la droite. Situé à 600 mètres d’altitude, le village et son environnement sont connus par les forets riches et l’air propre montagneux. Le village est entouré par trois églises que les habitants présentent comme anciennes de plus de quelques centaines d’années.

Au village il y a trois sites d’argile. C’est dans son alentour que 470 plats grands et petits sont retrouvés, et il y en a qui sont anciens de plus de 2500 ans. Les maîtres toujours traitent l’argile pareil qu’ils le faisaient centaines d’années auparavant. et ils la mettent au four à bois. Au village il y a 70 fours, certaines sont anciens plus de 200 ans. Les objets sont peints par les doigts ou par un tuyau, un outil spécial dans lequel on met de la couleur et elle sort par un tube. Les maîtres produisent les couleurs tous seuls (blanche, rouge ou bleue) et ils produisent de très belles nuances et des produits magnifiques par une technique de mélange.

Les touristes curieux ont toujours la possibilité de visiter les maisons bien accueillantes pleines d’objets divers de poterie : des bénitiers, des poêles, des assiettes, des pichets. La meilleure période pour la visite est le début de la saison principale pour la production des produits de poterie liée à la tradition religieuse. Chaque année, les maîtres font une exposition de leurs produits pendant la fête religieuse Les Pâques.

Krushino

Un lieu qu’on ne peut pas éviter pendant une visite de Kichevo

Krushino est un centre pour le sport et la recréation où les visiteurs pourraient se promener dans la nature calme et se reposer. Ce lieu se trouve à trois kilomètres du centre de Kichevo sur les pentes de Bistra. A Krushino, on pourrait profiter des promenades dans les forets et des spécialités locales.

 

 

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