Ville de Debar
Vers la fin du XIXème siècle il y avait 12.000 habitants dans la ville de Debar. En 1990, il y avait 15.000 habitants d’ethnies différentes. Avant le début des guerres des Balkans, il y avait environ 18.000 habitants dans la ville. Après les guerres des Balkans, après la première guerre mondiale et dans la période entre les deux guerres mondiales, une grande partie de la population musulmane s’est installée en Turquie. De cette manière, le nombre d’habitants a serieusement diminué. Après la deuxième guerre mondiale, la population de Debar augmente et la ville se développe économiquement.
De 1948 à 1994, la population augmente continuellement et la plus grande augmentation de la population est enregistrée de 1971 à 1981, en raison de la migration des village-ville et en raison de l’augmentation du taux de natalité. Aujourd’hui environ 15.000 personnes habitent la ville. Debar est un centre fonctionnel pour son entourage, mais ses activités secondaires sont faiblement développées.
Le monastère Saint-Georges-le-Victorieux de Raytchitsa (XIème) siècle
La particularité des mitres fabriquées dans le monastère de Raytchitsa se trouve dans le secret du style et des broderies ottomannes, que les religieuses entretiennent comme une tradition
Le monastère se trouve dans le village de Raytchitsa à trois kilomètres de Debar. L’hôtellerie était construite en 1835, et l’église fut décorée de 1840 jusqu’en 1852. Aujourd’hui c’est un monastère féminin. Dans ce monastère sont gardés un fragment de la croix de Jésus Christ et une partie des ossements sacrés de Saint-Georges-le-Victorieux. Dans l’ hôtellerie du monastère il y a de la place pour une centaine d’invités qui, en dehors de la paix spirituelle, peuvent ressentir également la vie des religieuses, en commençant par leur alimentation jusqu’aux coutumes religieuses. Il y a plusieurs ateliers dans le complexe du monastère, où elles font très conscentieusement et très soigneusement des mitres (chapeaux de décoration qui sont portés par les épiscopes pendant les liturgies), des icônes, des chapelets et d’autres objets religieux. Les mitres qui sont fabriquées ici sont de très bonne qualité et sont demandées par les épiscopes. Depuis 2003, les religieuses ont fabriquées plus de 270 mitres uniques, que portent les hauts dignitaries de l’église orthodoxe macédonienne-l’archevêché d’Ohrid, ainsi que les églises orthodoxes en Amérique, en Afrique, en Russie, en Grèce, en Ukraine, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie, au Monténégro.
L’iconostase du monastère Saint-Jean Bigorski
Le monastère est surtout connu pour son iconostase, oeuvre de Petre Filipovski-Garkata, du village Gari, son frére Marko Filipov, Makariy Frtchkovski de Galitchnik et Avram Ditchov avec ses fils. L’iconostase a été sculpté de 1829 jusqu’en 1835. Elle a été faite dans des gravures fines et profondes. Cette iconostase avec celle de l’église Saint-Sauveur de Skopje est l’une des plus belles dans les monastères macédoniens.
L’iconostase gravée est remplie d’ornements de flore et de faune. Il y a de superbes figures de scènes bibliques, mais également une grande variété d’oiseaux, d’anges, de vignes, de branches de vignes cultivées. Dans la scène, Décapitation de la tête du saint Jean le Baptiste, est également représentée une femme portant les costumes traditionnels de la région de Miyak. Afin d’être honorés par les générations futures, les sculpteurs ont également gravés leurs visages dans l’iconostase.
Le lac de Debar
Les alentours du lac sont des paysages pittoresques qui sont complétées par plusieurs édifices.
Le lac de Debar, connu également comme l’accumulation Chpilje, est érigé sur la rivière Drin noir près de la frontière entre la Macédoine et l’Albanie. Il s’étend sur la vallée des rivières du Drin noir et de la Radika. L’accumulation a été remplie en 1969 et couvre une surface de 13,2 km2, , avec une superficie utilisable de 70x13,2km2. Ce barrage a un noyau de gravier et d’argile. Il est utilisé pour la production d’électricité et pour l’irrigation. 13 kilomètres du barrage longent la vallée du Drin noir et 8 kilomètres du barrage longent la vallée de la Radika. La ville de Debar, la station thermale Kosovrasti et Banjishte, le monastère à Raytchitsa, les sommets de montagnes environnant complètent les environs du lac. Le lac est connu également comme lieu de sports, de loisir et de tourisme.
Les stations thermales de Debar
La station thermale Kosovrasti se trouve sur les contreforts de la montagne Krtchine, le long de Radika, tout près de Debar. La source a une capacité d’environ 60 l/seconde. Le température de l’eau est de 48˚C et de distingue comme une eau de soufre et de sulfure qui contient un degré élevé de radioactivité et la presence de bactéries de soufres et d’algues appropriées pour la guérison et pour des buts scientigiques (sur la photographie). Vu ces caractéristiques, l’eau est utilisée pour la guérison de la pression artérielle, des maladies rhumatismales, du diabète, des maladies de la peau, d’inflammation et organes de respiration.
La station thermale Banjishte se trouve sur les contreforts de la montagne Krtchine, au nord-ouest de Debar. Les sources ont une capacité d’environ 100 l/seconde. Le température de l’eau est entre 38˚C- 48˚C. L’eau a les mêmes caractéristiques de celle de la station thermale Kosovrasti. Elle a une location qui est particulièrement avantageuse puisque elle se situe à 650 mètres d’altitude. Les deux stations thermales offres des capacités d’hébergement.