Bitola

 

Monastère Obitel, Bitola

En fonction des souverains, la ville avait beaucoup de noms. L’appelation slovène de la ville – Bitola - tire ses origines du mot “Obitel”, qui au Moyen-Age était utilisé pour indiquer une communauté de moines. Dans la période du XVI et XVII siècle, sous administration turque, on commença a appeler la ville Manastir ou Toli Manastir. On peut penser que le nom était le résultat de la légende sur les soixante-dix églises et monastères qui éxistaient à Bitola et dans les environs dans la période de l’arrivée des Turcs ou, encore, comme Evliya Ḉelebi raconte, parce que déjà à l’époque d’Alexandre le Grand, dans cette région existait un grand monastère. C’est pour cette raison qu’on donna ce nom à la ville.

 

 

Ici se trouvent d’importantes routes regionals qui vont dans la direction de Kitchevo et vers la région de Mariovo. La ligne de chemin de fer qui va de Veles vers Prilep passe par Bitola. Elle continue vers Florina, Édessa et Thessalonique en Grèce.  La Bitola d’aujourd’hui a été fondé vers la fin du VIème siècle. Bitola a le statut de cité urbaine depuis de XI ème sièclѐ. La ville se développa près de l’ancienne ville antique de Heraklea Lyncestis (deux kilomètres au sud de Bitola).  Cette cité fût un centre économique, culturel et routier pour le sud de la Pélagonie.

Pendant le Moyen-Age, Bitola fut une ville fortifiée avec des églises et des monastères, siège episcopal, centre religieux. Au XVIIIème siècle, la fonctionnalité de Bitola diminua. Au XIX ème siècle, la ville a renouvelé ses fonctions, c’est territorialement aggrandie et est devenue “la ville des consuls”, parce que depuis la deuxième moitié du XIX ème siècle jusqu’en 1912, plusieurs consulats étrangers se trouvaient à Bitola.

Avec les partages de la Macédoine après les guerres des Balkans et la Première guerre mondiale, Bitola perdit une grande partie des fonctions économiques, politico-administratives et culturelles. Après la deuxième guerre mondiale, la ville connait une vraie renaissance démographique et économique. La population qui comptait environ 40.000 en 1953, atteint environ 80.000 en 2002.

Situé dans une région où l’agriculture est développée de manière intensive (cultures de céréale, canne à sucre, tabac) et l’élevage, Bitola représente un centre industriel et agraire important pour la Pélagonie, mais également pour tout le pays.

Un grand nombre de capacités agroindustrielles se trouvent dans cette région, dont certaines sont d’une importance existentielle et stratégique pour la Macédoine.  A part l’industrie agroalimentaire, le secteur minier et la production d’énergie électrique (TE Bitola I, II, III ) ont une place importante dans la structure de la ville, ainsi que l’industrie du textile, l’industrie des matériels de construction, l’industrie de traitement du metal, l’industrie pour le traitement du tabac, l’industrie énergétique.

 

Ville d’artisans et de la tradition      

locations différentes ou dans des ruelles différentes dans le vieux bazar. Même si aujourd’hui le nombres d’artisanats actifs est très bas, certains noms d’artisanats qui donnaient aux rues un nom familier ont survécus: chez les fabricants de cloches, chez les forgerons, etc.

La montée du commerce et de l’artisanat ont apportés la croissance économique à Bitola, ce qui a accentué son rôle stratégique et économique pendant le XIXème siècle. Les liens commerciaux développés avec les grands centres européens permettaient la circulation d’informations et des courants européens dans la mode et un mode de vie de ville.

Avant et après la revolution Jeune-turcs, Bitola était l’un des centres de la puissance de l’empire ottoman dans cette partie des Balkans.

 

 

 

Le monastère de Jourtché                          

Saint Athanase d’Alexandrie, village de Jourtché (1121)

Le monastère Saint Athanase d’Alexandrie se trouve entre Demir Hisar et Krouchevo, trois kilomètres au-dessus du village de Jourtché, situé en pleine montagne. On sait que l’église du monastère a été bâti en 1121 est complétement peinte en 1617. Selon sa forme architecturale, l’église du monastère est petite, avec une base rectangulaire et l’abside de l’autel à cinq côtés qui se situe du côté est. Dans le complexe du monastère se trouvent d’anciens logements, construits probablement dans les premières décennies du XIXème siècle, qui étaient démolis en 1895. Les nouveaux logements étaient construits après la Première guerre mondiale. Pendant des siècles, dans le monastère existaient et fonctionnaient efficacement une bibliothéque et une salle de lecture.

 

Bibliothéque du village Babino

Plus de 20.000 titres dans la plus petite bibliothéque du monde

Dans ce village de Demir-Hisar existe une des bibliothéques les plus riches en Macédoine. Les premiers livres en perse, en vieux-turc et en arabe étaient apportés en 1882 de Bagdad, Téhéran, Damas, Istanbul et Ankara. La bibliothéque comprend également des titres en vieux-slave ainsi que de nombreux documents et manuscripts précieux. On peut trouver dans la bibliothéque de Babino les livres qu’on ne peut trouver dans les autres bibliothéques.

 

Monastère de Spletche                

Saint Jean Pretetcha               

Village Sleptche (XIème siècle)                              

Le monastère se trouve tout près du village de Sleptche et on pense qu’il tire ses origines de l’année 1010. La légende dit que la fameuse bataille de Belasitsa (1014) c’est terminée lorsque 14.000 soldats du tsar Samuel ont eu les yeux crevés. L’armée d’aveugles est restée dans le village de Sleptche qui a prit ce nom à la suite de cet événement. Il y a des données selon lesquelles, Kossara, la fille du tsar Samuel, a offer au monastère une propriété à Elbassan, Albanie.

Néanmoins, des informations plus fiables disent que le monastère  fut construit au XIVème siècle, parce que en 1393 un Triodion en langue slavo-macédonienne avait été transcrit. Ceci est mentionné pour la première fois en 1543 dans une lettre de l’archiprêtre Luca. Pendant son existence qui dura plusieurs siècles, le monastère fut un centre culturel et éducatif pour sa région, dans lequel se préparaient les prêtres et futurs instituteurs en langue slavo-macédonienne.

 

Le monastère de Spletche est riche en oeuvres iconographiques et en sculptures de bois parce qu’il fut un important centre de sculpture et de peinture. Le monastère était également connu pour ses activités littéraires. Des registres paroissiaux pour les églises de la région de Demir Hisar et plus largement, étaient traduites et recopiées. Comme on peut lire sur l’inscription de la fontaine du monastère, il existait en cet endroit il y a très longtemps un hôpital pour les malades mentaux.

Aujourd’hui dans l’église se trouvent plusieurs objets d’art très importants, parmi lesquels se distinguent La grande croix de Jésus crucifié du XVIème siècle,  les portes du tsar (endommagées dans l’incendie de 1972), ainsi que d’intéressants chants d’Eglise faits dans des sculptures.

 

 

La salle commémorative de Kemal Atatürk (спомен-соба на Кемал Ататурк)

La mosquée Ishak Çelebi (1508)

Le plateau doré en forme de disque est un don du sultan Reşad V

La mosquée Ishak Çelebi, tel est son nom entier, est l’une des plus anciennes mosquées preservées de Bitola et l’un des monuments musulmans historico-culturel  sacrés en Macédoine. Avec son minaret d’environ 50 mètres, la mosquée domine l’espace à l’opposé de la tour de l’horloge et du Grand Bezisten. Il y a quelques tombes dans sa cour, qui sont attirantes en raison des formes délicates des sarcophages.

Entourée par de la verdure, cette mosquée avec une salle unique, représente un lieu de repos pour son bâtisseur. L’élément décoratif principal dans le porche sont les quatres fondations qui dominent l’espace, où ils sont situés sur de grosses plateformes en pierre qui se terminent avec des chapiteaux identiques.

Le portal principal sert d’entrée dans l’espace de prière qui se distingue par ses décorations resplendissantes. La particularité de cette mosquée est faite par le jeu des couleurs et des formes, qui se reflètent dans chaque partie de la mosquée.

 

Chirok Sokak

Centre de la vie en ville

Ici se trouvent les plus grands magasins, restaurants, le théâtre avec l’opéra, les galeries et beaucoup de bistros et de clubs. Au bout de Chirok Sokak, on entre dans un grand parc florac avec des rangées d’arbres qui mènent au zoo et Heraklea Lyncestis.

 

 

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